mercredi 23 avril 2014

vendredi 11 avril 2014

Un site internet remplace mon blog !


La création de mon site internet :


AVANT

Naïvement, je pensais que faire un site internet, c’était aussi simple que faire un blog.


En fait non. Il faut faire appel à des professionnels. Vous allez vite comprendre pourquoi.

PENDANT

Deux équipes ont travaillé sur mon site internet : un créateur et un développeur.
Le créateur, c’est mon sponsor : l’agence de communication Cospirit Média Track.



C’est l’équipe de création d’Olivier Delavoye, Camille et Gaëlle qui ont imaginé le design du site et ont ensuite fait le lien avec le développeur.


Ensemble nous discutions des maquettes qu’elles m’envoyaient. J’ai appris beaucoup de mots : onescroll, zoning, scope navigateur, moulinette, nuage de tags, etc.


On a fait un tas de « Conf’ Call’ ». C’est une nouvelle façon de se réunir. Chacun chez soi (ou en mer, au salon de l’Agriculture, en Angleterre) avec son téléphone : synchronisation des téléphones et HOP ! tout le monde s’entend. Je me suis demandé jusqu’à combien on pouvait être… Bref, nous, on n’a pas dépassé 5 personnes.

Une fois qu’on s’est tous bien entendu, les filles de Cospirit ont finalisé la maquette et l’ont envoyé à … La Fille, le développeur.

www.la-fille.fr

Le développeur, c’est celui qui permet que cette jolie maquette et ces belles idées deviennent réellement ce sur quoi vous allez surfez. Il lui faut donc des photos, des textes et qu’il comprenne le but du site.
Pour mon site, il faudra que les gens puissent suivre les courses, que je puisse ajouter des photos et il y aura aussi une partie « Faites un don » qu’il faut prévoir.
Une foule de petits détails pour que le jour J lors de la mise en ligne, tout se passe bien !
  

Je n’ai eu aucun contact direct avec l’Agence La Fille, qui ne sont d’ailleurs que des garçons. C’est Cospirit qui s’est chargé de faire l’intermédiaire.

APRES

Et bien : à vous d'allez voir !

Et il y aura bientôt une partie « Devenir Sponsor » où l’on pourra me faire un petit don et chacun recevra un cadeau en échange ! 

samedi 5 avril 2014

J'ai ramené mon bateau en France !


On traverse la manche à toute vitesse...

Nous partons de Hamble (à côté de Southampton), en Angleterre, le dimanche 23 mars au matin. Je suis avec Phillippa Hutton Squire, une sud-africaine réputée dans la course au large (déjà 2 tours du monde en Class 40 dont un en course – la Global Ocean Race) et Maurice Benzaquen.


La météo prévue : 20-25 nœuds de nord Ouest. Et du soleil. Donc un temps idéal !
Finalement, nous nous retrouvons avec un vent plus fort que prévu (30-35 nœuds avec des rafales à 40 nœuds) et la traversée de la Manche se fait à toute vitesse !!
Nous avons à peine passé le premier rail de cargos près de la côte anglaise que nous sommes déjà dans le 2ème rail près de la côte française ! Des Needles de la pointe ouest de l’île de Wight à l’entrée de la rade de Cherbourg, il nous aura fallu 6 heures ! On fait de longs surfs en arrivant sur Cherbourg, c’est très fun !


Petite galère : à l’arrivée à Cherbourg, le moteur ne démarre pas, il y a 40 nœuds établis et le solent (la voile d’avant sur enrouleur) se déchire… Bref, c'est le retour à la réalité : c’est rare qu’en bateau tout se passe comme prévu. On finit par se faire remorquer et on arrive à bon port après plus d’une heure passée à essayer de réparer ce vilain moteur.


...je répare à Cherbourg...

Le lendemain, je trouve un mécanicien dispo (ouf !) et super compétent (ouf ouf!) qui me répare mon moteur. Il était encrassé et il m’explique tout ce qu’il fait. Maintenant, je sais ce que c’est le circuit gasoil de mon moteur. Un grand pas pour moi qui n’ai encore jamais mis le nez dans un moteur.


... et c'est parti pour la Trinité-Sur-Mer !

Le mercredi 26 mars au matin, départ pour la Trinité sur Mer avec Gwen Kérisit qui m’a rejoint depuis Vannes.


Évidemment, on prend du retard pour partir et on décolle vers 10H30. On espère qu’on passera dans les temps le raz Blanchard (c’est là qu’il y a les plus forts courants en France alors mieux vaut les avoir avec nous ) entre la pointe de la Hague et l'île d'Origny. Le vent tombe rapidement et on envoie le spi dans le Raz pour maintenir un peu de vitesse: j'adooore mon spi MONSTRE !


Puis nous sommes contraints de mettre le moteur un bon moment, presque jusqu’à l'île d'Ouessant… Le Class 40 au moteur, c’est pas hyper confortable et ça n’avance pas… Mais à Ouessant au petit matin, c’est super chouette car les dauphins pointent leur nez et nous accompagnent un petit moment !  J’y vois comme un signe d’encouragement !
Et Gwen, originaire de Crozon (pointe de la Bretagne), est dans son élément. Pour lui, ici, pas besoin de cartes, les cailloux et les courants il les connait par cœur.

Après une deuxième nuit à se geler sur le pont, on arrive enfin, le vendredi 28 mars, vers 6 heures du matin, à La Trinité Sur Mer. Je suis complètement KO mais heureuse d’avoir ramené mon bateau !



C’est maintenant que tout commence vraiment !

samedi 29 mars 2014

C'est officiel : MSD Santé Animale sera mon partenaire sur la Route du Rhum !


MSD SANTE ANIMALE 
SOUTIENT 
JULIETTE PÊTRES SUR LA ROUTE DU RHUM

Le laboratoire MSD Santé Animale a le plaisir d’annoncer officiellement son partenariat avec Juliette Pêtrès, qui s’est lancé le défi de participer à la Route du Rhum. MSD Santé Animale est fier de s’engager aux côtés de Juliette dans cette formidable aventure en 2014.


MSD Santé Animale est la filiale santé animale du Groupe Merck (connu sous le nom de MSD en dehors des Etats-Unis et du Canada), N°2 mondial  en termes de recherche et développement, de production et de commercialisation de produits de santé animale.
Les valeurs de courage et d’ambition, la capacité à relever le défi, à aller au bout de ses rêves : autant de raisons qui ont conduit MSD Santé Animale à soutenir Juliette Pêtrès dans son aventure.


MSD Santé Animale et Juliette Pêtrès, une histoire d’engagement

« Soutenir Juliette Pêtrès dans son défi nous est apparu comme une évidence. Elle véhicule un tel courage, une telle ténacité, une telle envie d’accomplir ses rêves, que nous nous sommes engagés à ses côtés avec un vrai enthousiasme » explique Christophe Maisonneuve, Directeur Général de MSD Santé Animale.

Juliette Pêtrès précise « j’apprécie tout particulièrement les engagements personnels et d’entreprise qui ressortent de notre partenariat. C’est un réel plaisir de voir à quel point tous les collaborateurs de MSD Santé Animale sont impliqués dans mon projet, c’est vraiment motivant ! »

Le défi de Juliette Pêtrès est porteur de sens pour MSD Santé Animale, il s’agit d’un vrai projet d’entreprise.  MSD Santé Animale soutiendra Juliette tout au long de son parcours de qualification, sera à ses côtés sur la ligne de départ de chacune de ses courses. Tous les collaborateurs sont mobilisés pour soutenir Juliette dans son aventure. Les délégués MSD Santé Animale seront également ambassadeurs de Juliette auprès des vétérinaires.
De son côté, Juliette et son bateau porteront les couleurs de MSD Santé Animale.

Retrouvez Juliette sur :

     msd-sante-animale.fr


vendredi 21 mars 2014

Un bateau nommé Concise 2

Le Bateau est Concise 2 !

Concise 2 est un Class 40 de 2ème génération, un Akilaria RC2.


Ce bateau appartient à Tony Lawson, homme d'affaire anglais, à qui appartient la Société Concise (société immobilière). Il a fait construire Concise 2 en 2010. C'est le célèbre navigateur anglais, Pete Goss, qui l'avait loué sur la dernière Route du Rhum !


Pete Goss est célèbre pour avoir sauvé, lors du Vendée Globe 1996, Raphaél Dinelli dans des conditions particulièrement difficiles.


Depuis cette Route du Rhum 2010, Concise a navigué avec Ned Collier Wakefield  : Transat Jacques Vabre, Normandy Channel Race (vainqueur en 2012).



En 2013, il était loué par Emma Creighton et a participé à plusieurs course (notamment le Fastnet et la Normandy).

Tony Lawson a aujourd'hui fait construire un nouveau Concise : Concise 8. Class 40 de toute dernière génération, il sera le bateau de Ned Collier Wakegfield sur la Route du Rhum cette année !


Aujourd'hui, à Hamble :

En ce moment, avec Ned et Maurice, nous préparons le bateau pour traverser la Manche. Hier, nous avons mis la grand voile : ça n'était pas une mince affaire tant elle est lourde et, une fois toutes les lattes mises, vraiment pas facile à bouger ! On a aussi fait l'inventaire et commencer à le rendre tout propre pour le départ. Aujourd'hui, petite sortie en mer pour se faire la main.


Si tout va bien, départ ce week-end pour la France : la Trinité sur Mer. Convoyage avec Phillipa Hutton Squire (une super navigatrice anglaise qui a déjà fait le tour du monde en Class 40) et , bien sûr, Maurice.



mardi 18 mars 2014

Chercher LE bateau et le TROUVER

Je pars chercher mon bateau demain mercredi 19 mars. C'est la fin d'un long travail pour le trouver, le négocier, l'assurer, le financer. Je vous raconte.

Un class 40, quest-ce que cest ?

La Class 40 a été créée en 2006, afin de retrouver lesprit des Imocas (bateaux de 60 pieds qui font le Vendée Globe) dans des budgets beaucoup plus accessibles.

Un Class 40 est avant tout un bateau de course. Ce qui veut dire quil est très puissant et très dépouillé dans ses aménagements intérieurs.


Il fait 40 pieds de long, soit 12,18 m. Il est très large dans sa partie arrière (4,50m). Ses voiles sont grandes, de lordre de 2 fois la taille des voiles de bateaux de croisière de même longueur. Sa carène est dessinée de telle sorte quil peut planer sur leau. Cela lemmène facilement avec du vent portant à des vitesses de lordre de 13-14 nœuds (25km/h), avec des pointes au-delà des 20 nœuds (40 km/h) pendant des surfs sur les vagues.


A lintérieur, un moteur diesel pour les manœuvres de port et pour recharger les batteries, une table à cartes avec toute l’électronique, un petit camping gaz pour chauffer de leauet des voiles en attente d’être hissées, parfois. Cest tout. Le plus souvent, même pas de toilettes.

Comment trouver un Class 40 pour faire la Route du rhum ?

Plusieurs chantiers dessinent et fabriquent des Class 40. Ceux des années 2006-2009 sont appelés de 1ère génération, et ceux sortis en 2013 et cette année sont la 3è génération. Ils ont globalement les mêmes caractéristiques fixées par ce quon appelle la jauge, mais les derniers sortis sont sensés avoir plus de vitesse potentielle, au moins à certaines allures.

Le mien sera un bateau de seconde génération, cest un Akiliaria RC2. Ce type de bateau était encore très bien placé à la dernière Transat Jacques Vabre, en novembre dernier.




Trois solutions pour trouver un Class 40 : se faire construire un bateau neuf, la plus chère et de loin, acheter un bateau doccasion, ou en louer un pour une année. Cest cette dernière solution que jai retenue, compatible avec mon budget.

Depuis décembre, jai visité au moins une dizaine de Class 40, dont 2 en Angleterre, et mon choix sest arrêté sur 2 dentre eux fin janvier, pour finaliser le choix sur un seul fin février. Les critères qui ont guidé ma décision : avoir un bateau performant, très bien équipé et éprouvé.


L’important, cest que le bateau soit équipé pour un navigateur solitaire, cest davoir les jeux de voiles en bon état pour faire une Route du Rhum sans avoir à en fabriquer dautres, cest davoir un bon pilote automatique, et même 2 pour faire face aux pannes éventuelles, au moins une autre source d’énergie que le moteur diesel pour la même raison, un équipement de communication satellite approprié, une électronique et un équipement de sécurité complets.

Le bateau que jai trouvé a déjà bien navigué, et a consolidé ses points faibles. Il est presque fin prêt pour partir sur une Route du Rhum. Ainsi je ne devrais pas perdre du temps avant de pouvoir mentrainer, et sil ny a pas dincident, je nai pas de grosse dépense à envisager pour le préparer pour la course.

Un gros problème dans la recherche des bateaux, lassurance : les compagnies sont de plus en plus réticentes à assurer ces bateaux pour ce type de courses, et il faut batailler pour obtenir une proposition dont les prix ne soient pas totalement extravagants. Mission remplie également.

Et mon bateau ? Où ? Quand ?

Gardons un peu de mystère, pour 2 jours encore. Je vais le chercher à partir du mercredi 19 mars, vérifier tout linventaire, que tout fonctionne parfaitement, signer le contrat de location, et le convoyer vers La Trinité sur mer qui sera son port dattache.


Alors dès que je serai sur place devant le bateau, je vous donnerai tous les détails. "I can't wait", comme disent les Anglais.





dimanche 16 mars 2014

Un concurrent de la dernière Route du Rhum me sponsorise !



Grâce à Facebook et à OUEST France (article du 2 octobre), j’ai attiré l’œil de quelques personnes… Et notamment, d’un concurrent de la dernière Route du Rhum !! Gilbert Chollet et sa fille Aurélie Chollet, qui dirige l'entreprise EVTV à Saint Malo, m’ont contactée pour être partenaires de mon aventure. Je les ai rencontrés à Saint Malo, avant de partir pour l’Angleterre visiter un Class 40. Leur accueil a été chaleureux et j’en ai appris davantage sur Gilbert !




Compte rendu de ma discussion avec Gilbert Chollet :

Qu’est-ce qui vous a décidé, à 60 ans, de faire la Route du Rhum en 2010 ?
Etant originaire de Saint Malo, j’ai pu assister à tous les départs depuis la première édition ! Et j’ai 3 copains que j’ai vu partir successivement pour la mythique transatlantique. Forcément, l’idée me trottait dans la tête depuis un moment... Mais j'étais assez pris par le boulot et par ma vie de famille. A 60 ans, j’ai pris ma retraite, ce qui m’a constitué un petit capital et j’ai préparé ma Route du Rhum !

Quel a été le moment le plus difficile dans votre année de préparation ?
J’ai eu beaucoup de mal à trouver un assureur pour assurer mon bateau et moi pour la course du Rhum. En juin, je n’en avais toujours pas trouvé…
Au niveau des sponsors, ça n’était pas facile non plus, c’était le début de la crise et les entreprises qui m’avaient promis de me soutenir se sont rétractées au début de l’année 2010. Heureusement, mes amis et ma famille m’ont bien aidé et mon capital retraite m’a permis de tenir jusqu’à trouver de nouveaux sponsors quelques mois avant le Rhum !


Quel a été votre plus beau souvenir lors de la traversée en course ?
Le départ reste le moment inoubliable de ma course. Le ferry qui donne le départ m’a accompagné pendant 1 heure après le départ et tous mes amis étaient là pour m’encourager, c’était un très grand moment d’émotion. Encore maintenant, quand j’en parle, je suis ému.
Un deuxième moment merveilleux, c’était sous spi au soleil couchant au milieu de l’Océan. Beaucoup de vent, et des surfs à plus de 20 nœuds avec mon bateau pendant près de 3 heures. Fantastique !

Quel est votre pire souvenir ?
Les moments de calme, sans vent ! Sur 28 jours de course, j’ai subi 9 jours de calme plat. La grand voile bat, c’est dur d’entendre souffrir le bateau et de ne pouvoir rien faire… En plus, c’est très difficile de se reposer car on guette chaque souffle d’air. Vraiment épuisant pour les nerfs !

Votre conseil pour une novice sur la Route du Rhum ?
Bien faire attention à la sortie de la Manche. Rien ne remplace une veille attentive pour éviter d’entrer en collision avec un autre bateau. Malgré tous les équipements modernes (radars, AIS), il faut surveiller attentivement les environs du bateau.  La majorité des accidents sur cette édition du Rhum ont été des abordages avec des bateaux de pêches, des cargos ou autre..



Rendez-vous est pris à Saint Malo, le 2 novembre ! Et cet été, à Vannes, pour une sortie sur mon Class 40 et profiter des bons conseils de Gilbert !