Revue de presse








Rencontre avec Juliette Pêtrès, une vétérinaire pas comme les autres !


Aujourd’hui je vous propose de découvrir Juliette Pëtrès, une vétérinaire pas comme les autres, qui s’est donnée pour mission de réaliser la Route du Rhum 2014. Un challenge ambitieux pour cette vétérinaire passionnée de voile.

À travers cette interview, vous découvrirez son parcours et les raisons qui l’ont poussé à participer à cette célèbre course.

- Pouvez-vous, vous présenter ? 
Je m’appelle Juliette Pêtrès, j’ai 31 ans. J’habite Vannes dans le Morbihan. Je suis vétérinaire de profession. J’ai toujours pratiqué mon métier à la campagne où je soigne toutes les espèces animales : veaux, vaches, brebis, chevaux, chiens chats et nouveaux animaux de compagnie. Parallèlement à mon métier j’ai une autre passion : la voile. C’est pour cette raison que, depuis 4 ans, je me suis installé en Bretagne où je peux naviguer facilement.
Juliette Pêtrès
- Quel est votre parcours ? 
Je suis originaire de Tours et j’ai fait mes études à l’Ecole Vétérinaire de Nantes. Passionné depuis toute petite par le monde animal, ce métier est une vocation.
J’ai commencé à travailler en 2006 en Vendée puis dans l’Aveyron.
J’ai découvert la voile en 2008 en faisant un stage à l’UCPA. Depuis longtemps j’étais attiré par la mer et j’avais énormément lu de récits de marins. Ce stage a été une révélation. J’ai rapidement passé mon monitorat de voile et encadré des stages en Bretagne aux Glénans. Puis j’ai participé à toutes les régates du Morbihan et Finistère en tant qu’équipière d’avant. J’ai eu l’occasion par la suite de faire de la course au large.
Juliette Pêtrès, une vétérinaire pas comme les autres.
- Qu’est-ce qui vous a motivé à faire cette course ? et pourquoi faites-vous cela ? 
Ce qui m’a motivé à faire cette course est le défi qu’elle représente à plusieurs points de vue : physique, mental et humain.
J’aime la compétition et j’avais envie d’aller plus loin. Pour cela il me fallait un bateau et des sponsors. La route du Rhum et son histoire m’ont toujours fasciné et y prendre part serait la réalisation d’un rêve. 
C’est aussi une histoire humaine car, derrière moi, s’engagent des gens, passionnés ou non de voile, qui m’aident et sans lesquels porter au bout un tel projet serait impossible.
Un défi physique et mental car, en amont de cette course, il va falloir se préparer physiquement mais aussi mentalement (notamment gérer la pression, le stress et le sommeil).
Il faut aussi communiquer par le biais du web, de vidéos, de textes : c’est aussi un challenge passionnant d’apprendre à raconter cette histoire.
- Quelles sont les obligations pour réaliser ce type de courses ? 
Tout d’abord il faut avoir le bateau, un Class 40. Pour cela il faut que je réunisse les fonds pour le louer l’année prochaine. Et donc trouver des partenaires financiers.
Ensuite il y a des qualifications obligatoires : 1000 en solitaire sans escale et sans assistance (À faire quand on le souhaite mais le parcours est donné au cas par cas par le jury de la course). Puis, il y a quelques courses à faire en double.
Enfin, il faut payer l’inscription à la course et être aux normes au niveau du matériel de sécurité.
- Aujourd’hui qu’est-ce qui vous manque avant de partir ? 
Aujourd’hui, je suis à la recherche de partenaires financiers. Je dois réunir la moitié du budget (environ 100 000 euros) avant le début de l’année prochaine pour pouvoir louer le bateau et commencer les entraînements.
- Qu’offrez-vous à vos partenaires en terme de communication ? et qui vous soutient déjà ? 
Il y a 2 volets en terme de communication :
  • Communication classique : visibilité sur le bateau (marque de l’entreprise sur les voiles, la coque, la bôme, drapeaux, stand au départ à St Malo), mes vêtements, sur mon site web. Communication interne dans l’entreprise : conférences, suivi du départ puis de la course, journées de navigation à bord.
  • Communication originale du fait que je sois vétérinaire : je veux relier mes deux passions (la mer et les animaux). Pour cela, je veux parler à bord de mon bateau des animaux et leur relation avec la mer (thèmes scientifiques, historiques, amusants) en faisant des vidéos et en créant une chaîne YouTube. Je fais déjà participer les propriétaires et leurs animaux à ma course par le biais de photos de soutien (sur ma page facebook, j’ai déjà reçu plus de 150 photos). J’aimerais continuer dans ce sens et, avec l’aide de partenaires, aller plus loin pour faire partager une course mythique à un nouveau public par le biais des animaux.Fans de Juliette Pêtrès
J’ai d’ores et déjà reçu des marques d’intérêts appuyés de la part d’entreprises du monde animal (des négociations sont en cours). Je suis soutenu par la Mairie de Vannes et le Conseil Général du Morbihan.
Thalassa va suivre mon projet tout au long de l’année sur leur site web, pour l’instant.
J’ai le soutien de l’Ordre National des Vétérinaires et de l’Association des Vétérinaires pour Animaux de Compagnie. Une centaine de vétérinaires sont déjà prêt à me suivre au jour le jour.

- Comment et où peut-on suivre vos aventures ? 

On pourra suivre mon aventure sur mon blog (et ensuite, sur un site internet) et facebook. Il y aura des articles, des photos et des vidéos permettant de suivre pas à pas l’année de préparation à la Route du Rhum. Et cela toujours agrémenté d’anecdotes animalières !
La course en elle même pourra être suivie sur la cartographie du site de La Route du Rhum (des balises permettent de suivre chaque bateau heure par heure pendant les 3 semaines de course).
- Avez-vous déjà réalisé quelques courses ? si oui lesquelles ?
Il est certain que je n’ai pas le palmarès d’un Michel Desjoyaux ou d’un Franck Cammas ! Je ne vise pas le podium ! Mais souhaite aller au bout de mon aventure en donnant le meilleur de moi-même et en emmenant un nouveau public avec moi.
J’ai participé à de nombreuses régates depuis 5 ans en Bretagne (Spi Ouest France, Record SNSM, régates en double ou en équipage, entraînements d’hiver à la Trinité s/Mer ou au Crouesty), régates à Cowes en Angleterre. 
 J’ai ensuite découvert les courses au large : plusieurs traversées de la Manche, du Golfe de Gascogne (Barquera et première étape de la Panerai Transat Classique), Atlantic Trophée (aller-retour aux Açores), transatlantique en course en équipage (Panerai Transat Classique). Puis navigation en double plusieurs mois aux Antilles.
J’ai ensuite eu l’occasion de naviguer avec Bertrand De Broc sur son 60 pieds du Vendée Globe. Puis, navigation en Class 40 avec Armel Tripon (qui préparait la Jacques Vabre).
- Avez-vous un animal de compagnie ? 
Je n’ai plus d’animal de compagnie en ce moment car je suis trop souvent partie en mer pour pouvoir m’en occuper comme il le faut. J’ai eu un chat qui est désormais chez un ami qui s’occupe très bien de lui. Il est vétérinaire comme moi et je sais qu’il est heureux.
Sinon, avant, j’avais un rat de compagnie. Il s’appelait James et c’était mon grand copain, il me suivait partout et était parfaitement apprivoisé.
Et, depuis toujours, et encore maintenant, je ne peux pas m’empêcher de ramener les petites bêtes mal en point que je trouve autour de moi (oiseaux, souris, bourdons, papillons, etc). J’essaie de les soigner et je les relâche.
- Votre plus belle anecdote avec les animaux ? 
La dernière anecdote, c’est en mer quand je traversais la Manche. Je revenais d’Angleterre et une colombe épuisée s’est posée sur le bateau. Pas farouche, j’ai pu la prendre dans mes mains et la mettre à l’abri dans le cockpit. Je lui ai donné à boire. Elle a ensuite dormi puis, en vue des côtes françaises (vrai de vrai) elle s’est envolée ! Elle a fait toute la traversée sur le bateau !
Merci Beaucoup Juliette pour avoir répondu à nos questions, nous te souhaitons tous , de trouver les moyens financiers pour prendre le départ de la course.
Croisons les pâtes !!!
N’hésitez pas à suivre son aventure sur Facebook : https://www.facebook.com/juliettesurlaroutedurhum2014


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